Isolation thermique, economies d'energie, diagnostics

6, Avr
Isolation des combles

Les combles, cette partie de votre maison souvent laissée à l’abandon. Mais savez-vous qu’elle est en fait l’une des plus importantes ? En effet, mal isolés, vos combles vous coûteraient beaucoup en énergie en hiver, et laissent entrer la chaleur en été. C’est pourquoi nous allons vous donner nos techniques pour savoir comment isoler les combles de votre maison.

Tout d’abord, il faut savoir qu’on n’isole pas ses combles n’importe comment. Cela dépendra de la façon dont ils sont utilisés.

L’isolement des combles perdus

Les combles perdus sont en réalité les combles que vous ne pourrez aménager. En ce qui concerne leur isolement, on remarque deux façons de faire.

L’isolation par soufflage

Il s’agit de déposer un isolant sur le plancher, qui sera ensuite soufflé dans le toit de votre maison grâce à un compresseur et une machine de soufflage mécanique. C’est une des meilleures techniques à adopter pour isoler les combles perdus s’il est difficile d’y accéder. En plus d’être performante, cette technique se montre assez rapide.

L’isolation par laine déroulée

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Ici, il est question de dérouler la laine minérale, de roche ou de verre sur le sol des combles. Elle sera moins rapide à exécuter que l’isolation par soufflage, ce qui explique son coût plus élevé.

L’isolation des combles perdus a un avantage non négligeable : il est moins cher que l’isolement des combles aménageables, peu importe la technique qui sera utilisée.

L’isolement des combles aménageables

Les combles, s’ils sont assez grands, peuvent être aménagés voire habitables. Dans tous les cas, il faudra procéder à leur isolation avant toute installation. On note une fois encore deux techniques.

L’isolation par l’intérieur

Pour effectuer un isolement par l’intérieur des combles, il faut faire une isolation sous rampant, qui sera fixée à l’aide d’une ossature. Le matériau isolant sera directement disposé sous la charpente. En général, on utilise de la laine minérale pour cette technique. Elle est disposée entre les chevrons. Pour un résultat optimal, utilisez de la laine minérale de 30 cm d’épaisseur minimum.

L’isolation par l’extérieur ou sarking

La deuxième solution pour isoler ses combles aménageables est le sarking. Cette option est idéale si vous désirez agencer l’intégralité de vos combles. Contrairement à la technique précédente, ici, on passe l’isolant par-dessus les chevrons. L’option du sarking est davantage favorable à une bonne isolation thermique et phonique.

Quant au prix, ces deux alternatives seront plus onéreuses que les deux premières. Pour toutes les options qu’on vous a présenté, on vous recommande vivement d’aller faire un devis chez un professionnel.

Enfin, si vous êtes en pleine réflexion au sujet de la renovation de votre toiture on vous conseille de ne faire de l’isolation une priorité pour faire des économies de chauffage en hiver et garder la fraîcheur en été.

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6, Avr
L’isolation et l’économie d’énergie

Les matières premières s’épuisent à grande vitesse et on estime que l’énergie fossile disparaitra d’ici une trentaine d’année. C’est donc le moment où jamais de changer nos habitudes de consommation pour se préparer à cette fatalité. L’économie d’énergie commence chez soi. Le chauffage constitue un secteur des plus énergivores. Pourtant, une simple isolation peut sensiblement réduire à la fois la consommation et la facture de chaque foyer.

Les matériaux d’isolation

Building, construction series

Isoler, c’est garder à l’intérieur de la maison la chaleur pour éviter de consommer plus d’énergie. Les portes et fenêtres constituent la première brèche pour laisser échapper la chaleur. Le double vitrage est la première solution. A la fois isolant thermique et phonique, il offre un excellent confort et une réduction jusqu’à 20% de la consommation énergétique.
L’amélioration de l’isolation du toit et des murs est également un bon moyen de restreindre le changement de température dans la maison, que ce soit en période de chaud ou de froid. L’action combinée entre les techniques d’isolation peut réduire jusqu’à 90% la consommation d’une seule maison. L’enjeu est énorme, à la fois pour la facture et pour l’environnement.

Coût de l’isolation

Le coût des travaux dépend des matériaux utilisés. Il faut prévoir entre 30 et 90€ pour chaque m2. Ce chiffre peut paraitre élevé mais l’État a prévu un système d’aide et de récompense, de crédit d’impôt pour les immeubles rénovés et qui réalisent une performance énergétique par le biais de l’isolation. A terme, les travaux peuvent être couverts par ces aides à hauteur de 80%. Le restant du prix des travaux seront vite remboursés grâce à une facture divisée par 2, voire par 3. La performance énergétique est une nécessité à laquelle il faut penser dès maintenant. Elle commence par une bonne isolation et l’investissement n’est que peu par rapport à l’enjeu.

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19, Mar
Stratégies d’isolation en climats extrêmes : solutions adaptées au chaud et au froid

Comprendre les défis de l’isolation en climats extrêmes

Dans des conditions climatiques intenses, qu’il s’agisse de chaleur accablante ou de froid glacial, l’isolation de nos habitations devient un enjeu crucial pour assurer un confort intérieur et réaliser des économies d’énergie significatives. En effet, une isolation performante permet de réduire les besoins en chauffage ou en climatisation, et par conséquent, de minimiser notre empreinte écologique.

Isolation en zones de forte chaleur

Les régions soumises à des températures élevées nécessitent des solutions isolantes spécifiques pour repousser la chaleur extérieure et conserver la fraîcheur à l’intérieur des bâtiments. Les matériaux réfléchissants, comme les revêtements à faible émissivité ou les barrières radiantes, sont particulièrement efficaces. Il est également essentiel d’optimiser la ventilation, autant naturelle qu’active, pour évacuer le chaud accumulé durant la journée.

Les matériaux isolants pour résister à la chaleur

  • La mousse isolante à cellules fermées: idéale pour les climats chauds, elle offre une grande résistance thermique et n’absorbe pas l’humidité.
  • Les panneaux rigides de polystyrène: avec une bonne résistance thermique, ces panneaux résistent bien à la compression et s’adaptent à différents types de construction.
  • La peinture thermique réfléchissante: appliquée sur les toitures, elle repousse la chaleur solaire et contribue à abaisser la température intérieure.

Isolation adaptée au froid extrême

Les habitations situées dans des zones où les températures descendent en dessous de zéro nécessitent une isolation renforcée pour maintenir la chaleur à l’intérieur. Les technologies et matériaux utilisés doivent garantir une barrière efficace contre le froid tout en empêchant la formation de ponts thermiques, réputés pour leur rôle dans les pertes de chaleur.

Les meilleurs alliés pour une isolation par le froid

  • La laine de roche: Elle offre une résistance thermique exceptionnelle et des propriétés incombustibles, parfaites pour les climats froids.
  • Le polyuréthane pulvérisé: Ce matériau expansif offre une isolation continue qui épouse parfaitement les irrégularités des structures.
  • Les doubles vitrages voire triples vitrages : Ils sont essentiels pour limiter les déperditions thermiques au niveau des fenêtres.

Techniques d’isolation universelles pour tous climats

Quelques techniques d’isolation s’avèrent efficaces quelle que soit la rigueur du climat. La mise en place d’une isolation thermique par l’extérieur (ITE) constitue une méthode performante pour envelopper le bâtiment d’un manteau isolant, sans affecter la surface habitable à l’intérieur. L’étanchéité à l’air est également une priorité absolue pour éviter les fuites de température et les infiltrations d’air.

Isolation et énergies renouvelables : une synergie gagnante

Une isolation bien conçue doit aller de pair avec l’intégration de systèmes d’énergies renouvelables, comme les panneaux solaires photovoltaïques ou les pompes à chaleur. Ces technologies contribuent à réduire la dépendance à l’égard des combustibles fossiles et à baisser les coûts énergétiques sur le long terme.

L’importance d’une bonne étanchéité à l’air

Peu importe la performance des matériaux isolants choisis, l’étanchéité à l’air joue un rôle prépondérant dans l’efficacité globale de l’isolation. Des produits tels que les membranes d’étanchéité ou les mastics doivent être correctement appliqués pour prévenir toute fuite d’air susceptible de réduire l’efficacité isolante.

L’isolation écologique: vers un habitat durable

Face aux enjeux environnementaux, l’isolation écologique gagne en popularité. Les matériaux biosourcés, comme la fibre de bois ou la ouate de cellulose, sont issus de ressources renouvelables et présentent une faible énergie grise. De plus, leur recyclabilité en fin de vie conforte leur positionnement en tant que solutions d’isolation vertes.

Bonnes pratiques pour une mise en œuvre efficace

L’installation des systèmes d’isolation doit se faire dans le respect des normes en vigueur et suivant des techniques éprouvées. Il est recommandé de faire appel à des professionnels qualifiés pour garantir la performance et la durabilité des systèmes mis en place. Une attention particulière doit être portée aux points de jonction et aux finitions pour assurer une isolation homogène.

Conclusion ⇒ Éviter le terme

Lorsque l’on envisage des stratégies d’isolation en climats extrêmes, le choix des matériaux, la conception du système isolant, ainsi que l’intégration de solutions d’énergies renouvelables sont autant de facteurs critiques à considérer. Un audit énergétique peut se révéler précieux pour déterminer les points faibles existants et planifier les améliorations à apporter. Enfin, rappelons que l’isolation d’une habitation contribue non seulement au confort de ses occupants mais est aussi un acte engagé pour la préservation de notre environnement.

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6, Fév
Suiveur solaire

Les dispositifs solaires sont généralement très performants. Toutefois, il arrive que dans certains cas, ces dispositifs à la pointe de la technologie perdent de leur efficacité. C’est ce qui arrive notamment lorsque l’emplacement, l’inclinaison et la direction du dispositif ne lui permettent pas d’être exposé au maximum de rayonnement solaire. Posant un sérieux problème aux utilisateurs de dispositifs solaires durant des années, aujourd’hui les soucis liés à l’exposition pourraient bien être de l’histoire ancienne. En tout cas, c’est ce que promettent les dispositifs appelés« suiveurs solaires ». Mais qu’entend-on par « suiveurs solaires » et qu’en est-il réellement de ces dispositifs ?

Le suiveur solaire : qu’est-ce que c’est ?

Aussi appelé « tracker solaire », le suiveur solaire est un accessoire (assez imposant) qui permet d’améliorer la productivité des dispositifs solaires (photovoltaïques et thermiques). Plus précisément, il s’agit d’une énorme structure qui vient s’ajouter au dispositif solaire déjà installé et permet de résoudre les problèmes d’exposition.

Ce support se présente comme un socle rotatif (capable de tourner sur 360°), multidirectionnel (capable de s’incliner sur 180°) et se base sur les principes de l’héliostat. Ce qui permet à la structure et aux panneaux de pivoter de façon à rester suivre la rotation du soleil et donc, de toujours recevoir le maximum de rayonnement solaire. Ce faisant, il n’y a plus de problèmes d’exposition.

Le suiveur solaire est-il vraiment la meilleure solution ?

L’intérêt réel du dispositif pour la production solaire est indiscutable. En effet, pour l’heure, le suiveur solaire est le seul dispositif automatique qui permet de résoudre les problèmes d’exposition. Au final, investir dans un suiveur solaire pourrait permettre d’accroître considérablement la production solaire. Par ailleurs, le suiveur solaire peut se fixer sur tout type de dispositif solaire, quel que soit leur taille et consomme une très faible quantité d’énergie. Quelques watts suffiront pour faire fonctionner le mécanisme.

Toutefois, ces avantages s’accompagnent d’un inconvénient plutôt handicapant : le coût. En effet, pour investir dans un suiveur solaire, il sera nécessaire de débourser un somme assez conséquente. A ce montant s’ajoutent aussi des frais d’entretien et de maintenance, qui sont très nombreux et répétitifs pour ce genre de dispositif.

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6, Déc
Chauffage au sol : avantages et inconvénients

Le chauffage au sol est un mode de chauffage qui ne date pas d’hier. Déjà à l’époque des anciens Romains, les foyers utilisaient ce système pour chauffer leurs habitations. Ce système consistait à augmenter la température de l’air ambiant d’une pièce, en allumant un feu dans une cavité située en dessous du sol. Aujourd’hui, le chauffage au sol est toujours utilisé, mais les dispositifs sont bien plus modernes et plus performants. Mais quels sont les avantages et les inconvénients du chauffage au sol ?

Les avantages du chauffage au sol

Un chauffage au sol est un mode de chauffage où le dispositif est encastré dans le sol. Autrement dit, le chauffage au sol est totalement invisible. Ce qui est déjà un bon point.

Outre le côté esthétique, comparé aux radiateurs, le chauffage au sol diffuse une température plus basse et sur une plus grande surface. Par ailleurs, les dispositifs de chauffage au sol peuvent être alimentés de deux façons différentes : soit à l’eau chaude, soit à l’électricité. Les foyers ont donc le choix. Mais quelle que soit l’alternative choisie, ces systèmes invisibles nécessitent très peu d’entretien.

Dernier point et non des moindres, le chauffage au sol peut être combiné à d’autres modes de chauffage (chauffage par isolation, géothermie , par panneaux solaires, etc.).

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Les principaux inconvénients du chauffage au sol

L’installation du dispositif est le principal inconvénient du chauffage au sol. Etant donné qu’ici le dispositif sera encastré dans le sol, l’installation ne peut se faire que dans une nouvelle habitation en cours de construction ou dans une habitation en cours de rénovation. Bien que l’opération soit réalisable, installer ce type de dispositif dans les habitations plus anciennes est à la fois risqué et difficile.

En optant pour un chauffage au sol, il sera malheureusement impossible ou du moins, il est fortement déconseillé de couvrir le sol de tapis et de moquette. En effet, ces couches superficielles pourraient bloquer la chaleur diffusée par le dispositif.

Par ailleurs, le chauffage au sol n’est pas un mode de chauffage instantané. Il faudra donc un certain temps au dispositif pour devenir suffisamment chaud et pour se refroidir.

Pour les personnes souffrant de problèmes de circulation sanguine le chaud induit par le sol dans les jambes n’est pas une bonne chose. Il vaut mieux que le sol soit frais ou froid.

Choisir un chauffage au sol est une solution classique qui est maintenant une option parmi d’autres comme les plafonds rayonnants par exemple (l’inverse du chauffage par le sol donc).

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24, Oct
Comprendre l’albedo : influence des couleurs sur la température intérieure des bâtiments industriels

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L’Albédo : Concept et Définition

L’albédo est un terme scientifique qui désigne le pouvoir réfléchissant d’une surface, exprimé par un coefficient compris entre 0 et 1. Plus l’albédo est élevé, plus la surface est susceptible de réfléchir le rayonnement solaire. Dans le domaine de la construction et de l’architecture écologique, comprendre l’influence de l’albédo est vital pour réguler la température au sein des bâtiments industriels et réduire les besoins en climatisation ou en chauffage.

Les Couleurs et Leur Impact sur L’Albédo

La couleur d’une surface est intrinsèquement liée à son albédo. Les couleurs claires, comme le blanc, reflètent davantage de lumière solaire et détiennent ainsi un albédo élevé. À l’inverse, les couleurs sombres absorbent plus de chaleur, ce qui se traduit par un albédo plus bas. Ce principe est crucial lorsqu’il s’agit de choisir les matériaux et les couleurs des revêtements extérieurs pour les bâtiments industriels.

La Mesure de l’Influence des Couleurs sur la Température Intérieure

La gestion thermique des bâtiments industriels est un enjeu de taille. Pour mesurer l’efficacité d’une couleur dans la régulation de la température intérieure, des études détaillées sont menées. Ces études évaluent la performance énergétique des différentes teintes en surveillant les variations de température et la consommation énergétique associée au refroidissement ou au chauffage des espaces intérieurs.

Choix des Matériaux et des Couleurs pour Un Bâtiment Industriel Durable

La sélection des matériaux de construction et de la palette de couleurs est déterminante pour l’efficacité énergétique d’un bâtiment industriel. Le recours à des matériaux réfléchissants et à des couleurs claires permet de minimiser l’absorption de chaleur et de concourir à une température intérieure plus stable.

Exemples de Matériaux à Albédo Élevé

Parmi les matériaux bénéficiant d’un albédo élevé, on trouve les peintures réfléchissantes, les membranes de toiture blanches ou encore les revêtements spéciaux pour façades. Ces solutions peuvent réduire significativement la température superficielle des bâtiments, entrainant ainsi une baisse de la demande en énergie pour la climatisation.

L’Albédo et la Régulation Thermique Passive

L’albédo s’inscrit dans une stratégie de régulation thermique passive, qui vise à utiliser les caractéristiques physiques d’un bâtiment pour maintenir un climat intérieur confortable sans dépendre excessivement des systèmes mécaniques. Des toits à haute réflectance et des façades conçues avec des couleurs claires sont des moyens efficaces pour augmenter l’albédo d’un bâtiment et réduire la charge thermique intérieure.

Amélioration de la Qualité de Vie au Travail

L’utilisation judicieuse des couleurs pour améliorer l’albédo d’un bâtiment industriel ne contribue pas uniquement à sa durabilité énergétique; elle améliore également la qualité de vie des travailleurs. Une température intérieure maîtrisée évite les désagréments liés à des variations extrêmes, ce qui peut être bénéfique pour la santé et la productivité du personnel.

Les Enjeux pour le Développement Durable

L’optimisation de l’albédo s’inscrit dans une démarche de développement durable. En réduisant la consommation énergétique des bâtiments industriels, on diminue leur empreinte carbone et on participe à la lutte contre le réchauffement climatique. Cet aspect est de plus en plus pris en compte dans les normes de construction et les certifications environnementales comme le LEED ou le HQE.

Intégration Paysagère et Urbaine

En plus de ses avantages thermiques, l’albédo joue un rôle dans l’intégration paysagère et urbaine des bâtiments industriels. Des bâtiments bien intégrés réduisent l’effet d’îlot de chaleur urbain et favorisent une harmonie esthétique entre l’industrie et son environnement.

Conclusion Partielle

Pour conclure, l’albédo est un élément essentiel à prendre en compte dans la conception de bâtiments industriels. L’influence des couleurs sur la température intérieure est prouvée et la prise de décisions éclairée en matière de choix de matériaux peut entraîner une réduction significative des besoins en énergie et des coûts opérationnels. En adoptant une démarche responsable et durable, les constructeurs et les propriétaires d’installations industrielles contribuent à l’effort global de préservation environnementale tout en optimisant le bien-être et la productivité de leur force de travail.

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